La mobilité est un enjeu important dans le contexte de changement climatique. La lutte contre les émissions de Gaz à Effet de Serre conduit les collectivités à réduire la part modale de la voiture dans les déplacements de leurs habitants. Les agglomérations de taille moyenne possèdent une zone périphérique peu dense édifiée grâce à la démocratisation de l’automobile. Les regroupements récents font qu’elles accueillent désormais dans leur périmètre des communes périurbaines et/ou rurales re-questionnant presque leurs identités. L’enjeu consiste donc à passer d’un modèle organisé autour de la voiture vers des modes plus vertueux via des documents d’orientation. L’offre en mobilité durable ne peut pas être établie du jour au lendemain puisque ces collectivités ne possèdent pas les moyens financiers qu’ont les plus grandes villes. Enfin, une part de la population a désormais l’habitude de se déplacer en voiture puisque ce moyen est le plus pratique pour son coût et sa rapidité. Le fait que la ville moyenne soit construite pour la voiture signifie que c’est par son urbanisme que des actions doivent être pensées. Ce mémoire tente de répondre à des interrogations liées à l’organisation de la ville moyenne à travers son urbanisme et le discours des élus locaux. L’usage de la voiture est ancré dans l’organisation de la ville mais est également un réflexe. Ces nombreux freins peuvent constituer les opportunités de demain.