"La monoactivité touristique n’est jamais souhaitable et a souvent des effets pervers en matière d’urbanisme : certains secteurs voient leurs commerces se « spécialiser » dans le tourisme de masse (restauration rapide, souvenirs…) ou perdent leurs logements permanents au profit de meublés saisonniers… Pour préserver un avenir équilibré et maintenir une mixité sociale ou fonctionnelle, certaines collectivités s’engagent dans la voie d’un urbanisme actif. Elles regrettent toutefois de ne pas toujours disposer de moyens réglementaires adaptés. Ce n’est plus le cas en ce qui concerne la location saisonnière : un arsenal juridique récent donne les moyens aux villes où la pression foncière est importante de combattre juridiquement les loueurs de meublés touristiques (et les plates-formes dédiées). Un arsenal si restrictif que l’on peut se demander s’il n’est pas disproportionné…"