Les conclusions de Rio + 20 nous rappellent que rien n’est jamais acquis dans le domaine du développement durable et que des efforts considérables, tant au niveau local que

global, restent à engager pour s’inscrire irréversiblement dans une adaptation profonde de nos pratiques, de nos références, de nos comportements.

Pourtant, que de chemins parcourus localement depuis plusieurs années avec des actions, des démarches, des engagements qui mettent Marseille et son agglomération sur le chemin vertueux d’un développement durable revendiqué, qui va au-delà de l’application de nouveaux textes ou de nouvelles normes.

Deux éléments méritent d’être mis en exergue : la révision du Plan Local d’Urbanisme de Marseille, qui fait la part belle aux enjeux environnementaux à un niveau d’exigence et de volontarisme que peu de villes ont atteint, et la création d’un Parc National de nouvelle génération aux portes de la ville, qui singularise aussi Marseille par rapport à d’autres territoires urbains.

Pourtant, l’humilité et la modestie doivent rester de rigueur car beaucoup de combats restent à mener. Et d’abord celui de la permanence de l’effort porté par les collectivités

locales, Ville et Communauté urbaine notamment, qui ne peut se relâcher au risque de ne pas mener à terme les actions engagées. Sans oublier, et c’est peut être le plus

important, le changement d’attitude de tous les acteurs, de l’aménageur au simple citoyen en passant par l’acteur économique.

Cette publication, qui se veut avant tout pédagogique et globale, puisse-t-elle y contribuer !