La remise en question de la place de l’automobile dans la ville à laquelle l’on assiste depuis le début des années 2000 prend notamment la forme d’une réflexion sur la teneur des aménagements en milieu urbain. On imagine aujourd’hui une ville à l’accessibilité renforcée pour tous les moyens de transport, mais agréable à vivre et faisant la part belle aux modes non-motorisés : c’est là qu’entre en jeu la question du partage de la voirie entre les différents modes de transports amenés à occuper celle-ci.

L’objet de cette publication est de revenir sur les origines et enjeux de ce concept de partage de la voirie et de se pencher sur la place qu’il occupe dans les problématiques actuelles de mobilité.