Le Dialogue inter-territorial est une Mission de Mutualisation Augmentée voulue par les Membres de l’AUDAP. En 2023, c’était un test. Les deux premières rencontres, le forum introductif en janvier puis le séminaire « Logement, Mobilité(s), Accessibilité(s) » en décembre, ont permis de valider ce test. D’une part, le niveau de participation des Membres aux deux rendez-vous a plébiscité la proposition d’offrir des scènes de dialogue entre Collectivités, EPCI et état. D’autre part, il se dessine bien un « Axe Adour » avec, si ce n’est une communauté de destin, à tout le moins une communauté de questionnements, de problématiques voire d’enjeux, même si leur acuité est variable d’un territoire à l’autre. 

Ce sont les expériences, les enseignements mutuels, avec leurs échecs et leurs réussites, que les participants veulent partager. Réunis séparément dans un premier temps à Orthez, puis ensemble, élus et techniciens ont vérifié, sur les questions de logement, la pertinence de cette scène de dialogue inter-territorial comme l’appelle Marie-Christine JAILLET qui nous livre en page 18 à 20 de ce document une brillante mise en perspective du sujet. 

À l’issue de ces deux temps de travail collectif en 2023, préparés en amont par les équipes de l’Audap qui ont alimenté les travaux en données, exemples et illustrations, nous sommes en mesure de formaliser une méthodologie. Le Forum introductif de janvier a permis d’identifier trois sujets communs : le logement, les Programmes Alimentaires Territoriaux, l’eau. 

Le thème du logement, retenu pour vérifier l’intérêt du dialogue inter-territorial, a permis de démontrer qu’un premier séminaire permettait de valider l’existence de questionnements communs, en l’occurrence ceux autour de l’accessibilité et des mobilités. Un second séminaire, en décembre 2024, prendra un sujet concret, en l’occurrence « le logement abordable » pour comparer les outils mis en œuvre, leur pertinence, les conditions de leur reproductibilité. À l’issue, il sera proposé aux participants de pérenniser leurs échanges sous la forme de la création, par exemple, d’un « Club du Logement des Collectivités de l’Axe Adour ».