Mobilité | Cohabiter dans l’espace public, une approche durable

Partager l’espace public entre les différents usagers - piétons, cyclistes, voitures, transports en commun - est au cœur de nombreuses réflexions d’aménagement. Des projets naissent un peu partout en France et en Europe. Soucieuse d’accompagner les collectivités vers un urbanisme durable, l’AUDAP publie une note sur ce concept des « espaces partagés ».

Depuis une cinquantaine d’année, l’automobile a pris une place considérable dans nos habitudes de vie. Dans les agglomérations bayonnaise et paloise, plus de sept déplacements sur dix sont réalisés en voiture. Parallèlement, l’espace public a été adapté aux besoins de l’automobile. Mais, ce modèle d’aménagement a largement montré ses failles : dégradation de l’environnement, atteinte au cadre de vie…. Il convient donc de réfléchir à de nouveaux modèles pour permettre aux piétons, aux cyclistes et aux transports en commun de reconquérir l’espace public. Le but est d’y rendre confortable, sécurisant et efficace la pratique de ces modes de transport et d’y retrouver les fonctions sociales qui font la rue : le jeu, le repos, l’échange…

L’espace public n’est pas extensible
Le principe du boulevard urbain est à la mode. De plus en plus de rues sont dotées d’aménagements spécifiques pour les vélos, les piétons et les bus. Néanmoins, cette approche présente une limite : l’espace public, qui n’est pas extensible. Comment alors, à défaut de place, répondre aux attentes des cyclistes, des piétons, des usagers des transports en commun ? Et au-delà, comment retrouver les emprises nécessaires pour voir se réinstaller les pratiques sociale de la rue ?

Des espaces partagés et apaisés
Construite à partir de la fiche 12 du Vade-mecum « Pour un urbanisme durable dans les Pyrénées-Atlantiques et le sud des Landes », la note « Cohabiter dans l’espace public, une approche durable » présente les principes d’une autre approche dispositif, celui des espaces partagés. L’espace public de circulation n’est plus divisé pour l’affecter à chaque pratique mais partagé entre les différents modes de transports et les nombreux usages de la rue. Les modes alternatifs à la voiture, le repose, le jeu… retrouvent une place dans l’espace public. Plusieurs exemples français en France et en Europe et étranger viennent illustrer la mise en application de cette approche, parfois sur des rues à fort trafic automobile.

Cette note a pour objectif d’éclairer les collectivités locales réfléchissant au réaménagement de leurs espaces publics.

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